Vers Grand Paris « une autorité organisatrice du logement » selon M. Lebranchu

Publié le par Observatoire Rémois du Bassin Parisien

Logement: « lutter contre la spéculation »

 
le 10/01/2013

 

Le gouvernement est décidé à doter la région parisienne d’une « autorité organisatrice plus forte » pour l’habitat afin de lutter plus efficacement contre « la spéculation foncière », a déclaré aujourd’hui la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu.
 

Il faut « une autorité organisatrice du logement qui soit la plus opérationnelle possible » en Ile-de-France et « permette de gagner du temps » dans les procédures, a affirmé Marylise Lebranchu en visitant une opération de rénovation urbaine à Pantin (Seine-Saint-Denis), en compagnie du maire PS Bertrand Kern et de la députée PS Elisabeth Guigou.

 

La ministre a dit y travailler « avec Cécile Duflot », sa collègue chargée du Logement et de l’égalité des territoires. Selon Marylise Lebranchu, il faut des réformes « qui permettent de vaincre des procédures longues, difficiles, onéreuses ». « Cela passe aussi par un établissement public plus fort » au niveau régional, ce qui vaut aussi « pour les transports », a-t-elle ajouté. Le gouvernement est décidé à fusionner en un seul les quatre établissements publics en charge du foncier en Ile-de-France, avaient confié à l’automne des sources gouvernementales.

 

L’une des principales questions à trancher porte sur le périmètre de compétence de cette nouvelle autorité: toute la région Ile-de-France ou Paris et la petite couronne. Marylise Lebranchu a dit avoir rendez-vous mardi prochain avec le premier ministre en vue d’arbitrer, entre autres, ce dossier. Marylise Lebranchu a dit « se méfier d’une nouvelle offensive de la spéculation foncière qui pourrait reporter les problèmes qu’on connaît dans la zone dense » sur un espace plus large. Selon elle, « il faut donc traiter à la fois la zone dense et ne pas créer une zone de spéculation foncière autour de la zone dense », et les élus « ont raison » de soulever cette question.

 

Alors que les élus du Grand Paris ne sont pas parvenus à se mettre d’accord en décembre sur les contours de la métropole englobant la capitale, la ministre s’est refusée à jeter la pierre aux élus. « Ce n’est pas une incapacité à se mettre d’accord, c’est une masse de difficultés » à laquelle il faut apporter des solutions, a-t-elle dit.

Publié dans Grand Paris

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