Un Grand Moscou aux accents du Grand Paris
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Le Grand Moscou veut en fait devenir une agglomération du XXIe siècle. Pour arriver à cette fin, un groupement d’experts du Grand Paris a apporté son soutien aux trois équipes d’architectes françaises ayant été sélectionnées en février dernier.
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« La Société du Grand Paris (SGP), l’Etablissement Public d’Aménagement de La Défense Seine Arche (EPADESA), l’Etablissement Public de Paris Saclay (EPPS) et le Centre Franco-russe pour l’Efficacité Energétique (CFREE) ont constitué un groupement d’experts du Grand Paris, afin d’apporter leur expérience aux équipes d’architectes françaises ayant répondu à la consultation internationale pour l’élaboration d’un avant-projet de développement de l’Agglomération de la Ville de Moscou », poursuit Alexandre Missoffe. Parmi les 10 équipes internationales sélectionnées le 20 février, 3 équipes françaises ont été retenues : Ateliers Lion Associés, L’AUC (Djamel Klouche), atelier spécialisé dans l’urbanisme, l’aménagement, l’architecture et l’espace public, le Groupement Wilmotte et Associés - Antoine Grumbach Associés.
Le regroupement de ces quatre établissements publics permettra d’après Alexandre Missoffe de soutenir ces équipes au travers d’une réflexion stratégique globale issue du projet de l’Etat pour le Grand Paris : la mise en œuvre opérationnelle du Quartier d’affaires de La Défense (EPADESA), du schéma de transport et de développement de la Société du Grand Paris (SGP), la création du pôle scientifique et technologique de Saclay (EPPS) et la gestion de l’efficacité énergétique (CFREE). De plus, le groupement permettra, entre autres, de valider les scénarios de développement et d’aménagement des différentes équipes candidates en termes de faisabilité technique, financière, juridique et de planning.
Le regroupement de ces quatre établissements publics permettra d’après Alexandre Missoffe de soutenir ces équipes au travers d’une réflexion stratégique globale issue du projet de l’Etat pour le Grand Paris : la mise en œuvre opérationnelle du Quartier d’affaires de La Défense (EPADESA), du schéma de transport et de développement de la Société du Grand Paris (SGP), la création du pôle scientifique et technologique de Saclay (EPPS) et la gestion de l’efficacité énergétique (CFREE). De plus, le groupement permettra, entre autres, de valider les scénarios de développement et d’aménagement des différentes équipes candidates en termes de faisabilité technique, financière, juridique et de planning.
La consultation, inspirée de la dynamique du Grand Paris, repose sur une double réflexion: l'une, globale, sur l'agglomération, avec l'objectif d'améliorer les infrastructures de transports, l'environnement urbain, la qualité de vie ... ; l'autre, plus spécifique, sur la création à 30 km au sud-ouest de Moscou d'une zone de développement intégrant un centre financier international.
Le Grand Moscou face aux obstacles environnementaux
« Les pouvoirs publics russes ne souhaitent pas construire de gratte-ciels, en revanche, ils comptent conserver la nature et appliquer les éco technologies lors de la construction de nouveaux arrondissements », explique notre confrère Radi Doma Pro dans ses colonnes. De plus, une remarque est à souligner : Les décisions sur le Grand Moscou ne sont pas en phase avec le grand public. Lors des consultations des projets menées par la Chambre publique de Russie, quelques experts ont demandé d'arrêter les travaux pour expertiser le projet. « Il y a des principes de la défense de l'environnement inscrits dans la Constitution qui exigent de réaliser une expertise en cas de réaménagement des villes et de grands territoires », explique la juriste spécialiste dans l’environnement Olga Razbache auprès de Radi Doma Pro. Et d’ajouter : « La décision et les documents sur le Grand Moscou ont été prises sans consulter la population de ces territoires et maintenant le pouvoir refuse de rédiger le projet comme étant déjà fixé par la loi. »
Pourtant, il existe d’après la juriste moscovite des contraintes considérables telles que l'existence de grands centres d'enfouissement des ordures et de bétail infectés, ainsi que des incinérateurs sur les territoires nouvellement associés. « Si le pouvoir veut créer une ville mondiale il faut absolument organiser des consultations publiques », estime Olga Razbache.
« Les pouvoirs publics russes ne souhaitent pas construire de gratte-ciels, en revanche, ils comptent conserver la nature et appliquer les éco technologies lors de la construction de nouveaux arrondissements », explique notre confrère Radi Doma Pro dans ses colonnes. De plus, une remarque est à souligner : Les décisions sur le Grand Moscou ne sont pas en phase avec le grand public. Lors des consultations des projets menées par la Chambre publique de Russie, quelques experts ont demandé d'arrêter les travaux pour expertiser le projet. « Il y a des principes de la défense de l'environnement inscrits dans la Constitution qui exigent de réaliser une expertise en cas de réaménagement des villes et de grands territoires », explique la juriste spécialiste dans l’environnement Olga Razbache auprès de Radi Doma Pro. Et d’ajouter : « La décision et les documents sur le Grand Moscou ont été prises sans consulter la population de ces territoires et maintenant le pouvoir refuse de rédiger le projet comme étant déjà fixé par la loi. »
Pourtant, il existe d’après la juriste moscovite des contraintes considérables telles que l'existence de grands centres d'enfouissement des ordures et de bétail infectés, ainsi que des incinérateurs sur les territoires nouvellement associés. « Si le pouvoir veut créer une ville mondiale il faut absolument organiser des consultations publiques », estime Olga Razbache.
Toutefois, au sein de la délégation française, une source émet quelques réserves : « Ce sont des groupes internationaux ou russes qui vont décrocher les appels d’offres, mais nous espérons nous associer à certains projets. Nous sommes venus ici pour montrer l’exemple réussi du Grand Paris et faire valoir notre expertise par rapport aux concurrents anglo-saxons ».
Réponse dans combien de jours ? Le résultat final ne sera connu que début 2013, et non en septembre prochain comme initialement envisagé. « Le retard est dû essentiellement à l'absence d'une décision des autorités sur l'emplacement du futur complexe gouvernemental et parlementaire dans les nouveaux territoires, au sud-ouest de la métropole, qui doit passer de 107.000 à 267.000 m2 , nous confirme une source proche du dossier. Cette décision est maintenant attendue en juillet prochain. » Suivront une exposition et des débats publics à l’automne…
Réponse dans combien de jours ? Le résultat final ne sera connu que début 2013, et non en septembre prochain comme initialement envisagé. « Le retard est dû essentiellement à l'absence d'une décision des autorités sur l'emplacement du futur complexe gouvernemental et parlementaire dans les nouveaux territoires, au sud-ouest de la métropole, qui doit passer de 107.000 à 267.000 m2 , nous confirme une source proche du dossier. Cette décision est maintenant attendue en juillet prochain. » Suivront une exposition et des débats publics à l’automne…
Trois objectifs à atteindre
Lancée le 13 janvier 2012 par le Président de la Fédération de Russie, la Ville de Moscou et sa Région, l’Union des Architectes Russes et l’Académie d’Architecture et de Génie Civil, la consultation internationale cherche à atteindre trois objectifs. D’une part la création des conditions du développement de Moscou en tant que ville mondiale et centre international de la finance, de l’éducation, de l’innovation et du tourisme. D’autre part, la construction de nouveaux centres pour l’agglomération avec l’implantation des différentes fonctions d’une capitale, ainsi que celles d’une ville mondiale. Enfin, le déploiement dynamique de l’infrastructure de transport et notamment d’un système ferroviaire régional de transport des passagers qui garantisse le développement de la structure polycentrique de l’Agglomération de Moscou, et l’interconnexion de ce développement avec les territoires avoisinants.
Lancée le 13 janvier 2012 par le Président de la Fédération de Russie, la Ville de Moscou et sa Région, l’Union des Architectes Russes et l’Académie d’Architecture et de Génie Civil, la consultation internationale cherche à atteindre trois objectifs. D’une part la création des conditions du développement de Moscou en tant que ville mondiale et centre international de la finance, de l’éducation, de l’innovation et du tourisme. D’autre part, la construction de nouveaux centres pour l’agglomération avec l’implantation des différentes fonctions d’une capitale, ainsi que celles d’une ville mondiale. Enfin, le déploiement dynamique de l’infrastructure de transport et notamment d’un système ferroviaire régional de transport des passagers qui garantisse le développement de la structure polycentrique de l’Agglomération de Moscou, et l’interconnexion de ce développement avec les territoires avoisinants.