La ville néolibérale : une thèse crédible ?
Jeudi 13 septembre 2012 | Études urbaines |Colloque | Saint-Etienne (42000) et Lyon (69000)
Depuis une vingtaine d’années, les signes d’un retour des villes et d’un renforcement des gouvernements urbains et métropolitains se sont multipliés. Pour certains, ce retour des villes s’est opéré sous le signe du néolibéralisme. Les agendas urbains privilégieraient les enjeux de compétitivité et d’attractivité au détriment des questions de redistribution. Toutefois, d’autres lectures viennent nuancer ce tableau.
D’une ville à l’autre, d’un contexte national à l’autre, des différences notables s’expriment dans le poids accordé par les politiques urbaines aux objectifs de compétitivité et à ceux de lutte contre les inégalités. Et s’il y avait encore autant de variétés de politiques urbaines qu’il y a de variétés de capitalismes et d’État providence ? Et si, derrières les grandes politiques et opérations phares, se cachaient des choix discrets de politiques publiques qui changent la donne, et la vie des citadins, d’une ville à l’autre.