SDRIF: À quoi ressemblera la Seine-et-Marne en 2030 ?
Quel visage aura la Région et, par extension, la Seine-et-Marne en 2030 ? C’est l’ambitieuse réflexion à laquelle doit répondre le Schéma directeur de la région Ile-de-France.
Le site de Villaroche, où se trouve la Snecma, sera étendu
Haut débit, transport, développement économique et urbain, accès au haut débit, préservation de l’environnement, etc. De nombreux sujets ont alimenté les débats, souvent houleux, entre la majorité socialiste et l’opposition de droite. Ils ont commencé vendredi matin par le rejet des deux motions déposées par l’UDI et l’UMP.
Il semblerait que Melun soit destiné à être un pôle attractif avec le futur bus en site propre, le Tzen 2, qui ira jusqu’à Sénart en 2020. De même, la ville verra de nouveaux projets de zones d’activités apparaître, ainsi que des zones de construction de logement, en même temps que l’aménagement des berges de Seine. L’autre projet concernant l’agglomération de Melun est la réalisation de deux ponts afin de désengorger la ville (lire ci-dessous).
Deux vecteurs de développement économique ont été identifiés sur le secteur de Sénart. Il y a tout d’abord le premier Écopôle d’Ile-de-France, un parc d’activités ayant pour but d’accueillir des éco-industries liées au développement durable, dès 2014. Situé sur trois communes (Lieusaint, Combs-la-Ville et Moissy-Cramayel) cet Écopôle de 180 ha sera directement raccordé à la N 104 et devrait préserver 34 ha d’espaces naturels.
De même, il est prévu d’agrandir le pôle d’activités de l’aérodrome de Villaroche, proche du groupe aéronautique Safran. Il devrait être agrandi de 80 ha dans les prochaines années, afin d’accueillir de nouveaux établissements venant compléter la vingtaine d’entreprises spécialisées dans l’aéronautique, comme la Snecma, déjà présente. De plus, le Sdrif a noté un potentiel de développement bien plus important, sur près de 800 ha au sud et à l’ouest de l’aérodrome.
La réflexion autour des aménagements de la Seine dans la Bassée est également sur les rails. Deux projets sont en cours. D’un côté, la création de nouvelles zones inondables afin de protéger l’Ile-de-France lors des crues du fleuve, tout en favorisant la biodiversité et en développant le tourisme. De l’autre, la mise à grand gabarit de la Seine depuis Nogent-sur-Seine, dans l’Aube, jusqu’à Bray-sur-Seine. Ce deuxième projet est présenté comme un vecteur de développement économique via l’augmentation du transport fluvial des marchandises.
Enfin, un autre axe de développement de ce Sdrif concerne Val d’Europe, à Marne-la-Vallée. Au programme de ce projet, il y a la construction de nouveaux logements, notamment autour des gares, ainsi que la préservation de la plaine agricole de Josigny, présentée comme « une ceinture verte » en Val d’Europe et Bussy-Saint-George.
Le pont aval de Melun
Supprimé il y a quelque temps du Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif), le projet du pont en aval de Melun, reliant Boissettes à Dammarie-lès-Lys, est à nouveau sur les rails. Il vient en effet d’être inscrit dans le document d’urbanisme de la Région.
Pourtant si une bataille est gagnée pour les partisans du contournement, la guerre, elle, n’est pas finie. Un amendement encadre strictement la réalisation de ce pont. Il stipule que rien n’est confirmé et que des études vont être réalisées afin de vérifier la faisabilité technique et les conséquences sur les réseaux et l’environnement d’un tel projet.
http://www.larepublique77.fr/2013/10/21/a-quoi-ressemblera-la-seine-et-marne-en-2030/